Quid de l’évolution de la contrefaçon horlogère depuis ces quinze dernières années.
Le problème avec la contrefaçon, c’est d’abord l’idée fausse que la majorité s’en font. Acheter un produit contrefait en pleine connaissance de cause, surtout une montre. Souvent, acheter un objet contrefait à un vendeur de plage sympathique, n’apparaît pas forcément comme un acte délictueux particulièrement important.
Pourtant, le postulat de base est simple. La contrefaçon est une industrie criminelle au même titre que le trafic de drogues, d’armes ou d’êtres humains. Elle est extrêmement bien organisée et fait d’ailleurs appel aux même filières, voire aux même opérateurs.
Elle concurrence avec une efficacité grandissante l'industrie horlogère Suisse. Hormis la qualité du produit qui peut s'avérer impressionnante au premier abord, les contrefacteurs ont évolué dans la maitrise de la distribution grâce à internet, et pratiquent un marketing offensif redoutable. L'idée que la contrefaçon est une industrie criminelle d'une très grande ampleur est fondamentale.
A propos des moyens mis en œuvre par l’industrie horlogère... suffisants pour enrayer un tel fléau ?
Sans être défaitiste, je pense hélas que la problématique dépasse largement le cadre industriel. C’est aux Etats, aux pouvoirs Publics, à la Police et aux services fiscaux de poursuivre les faussaires qui, par exemple, essaient aussi de se soustraire au paiement de la TVA et autres taxes.
A plusieurs reprises, La Revue des Montres a couvert le sujet le sujet de la contrefaçon de façon conséquente. Tu es parrain de l’association Truetime qui lutte contre la contrefaçon. Pourquoi cet intérêt ?
Cela amène plusieurs réponses. Il est évident d'abord, qu'un magazine spécialisé de référence comme La Revue des Montres s'interésse aussi à la contrefaçon et se doit d’informer ses lecteurs sur ce sujet.
En outre ce combat est aussi celui de la Fondation de la Haute Horlogerie, dont nous soutenons l’action depuis sa création.
Enfin, c’est un devoir moral , l’horlogerie n’a d’intêret qu’au travers de la création et de l’innovation, pas de la copie.
La responsabilité de chaque acteur de l’horlogerie dans ce domaine ?
Il est très difficile de juger, toutefois les moyens légaux que les marques sont aptes a déployer sont principalement passifs, comme des certificats de garantie sous la forme de passeports sophistiqués, ou des systèmes de tags holographiques. C’est un combat assez vain, les contrefacteurs sont assez rapides et réactifs.
Les véritables risques inhérents à cette constante hausse de production du faux...
Il n’y en un vraiment qu’un. Le désintérêt progressif des clients et des consommateurs pour la montre de luxe et la haute horlogerie.
Le problème avec la contrefaçon, c’est d’abord l’idée fausse que la majorité s’en font. Acheter un produit contrefait en pleine connaissance de cause, surtout une montre. Souvent, acheter un objet contrefait à un vendeur de plage sympathique, n’apparaît pas forcément comme un acte délictueux particulièrement important.
Pourtant, le postulat de base est simple. La contrefaçon est une industrie criminelle au même titre que le trafic de drogues, d’armes ou d’êtres humains. Elle est extrêmement bien organisée et fait d’ailleurs appel aux même filières, voire aux même opérateurs.
Elle concurrence avec une efficacité grandissante l'industrie horlogère Suisse. Hormis la qualité du produit qui peut s'avérer impressionnante au premier abord, les contrefacteurs ont évolué dans la maitrise de la distribution grâce à internet, et pratiquent un marketing offensif redoutable. L'idée que la contrefaçon est une industrie criminelle d'une très grande ampleur est fondamentale.
A propos des moyens mis en œuvre par l’industrie horlogère... suffisants pour enrayer un tel fléau ?
Sans être défaitiste, je pense hélas que la problématique dépasse largement le cadre industriel. C’est aux Etats, aux pouvoirs Publics, à la Police et aux services fiscaux de poursuivre les faussaires qui, par exemple, essaient aussi de se soustraire au paiement de la TVA et autres taxes.
A plusieurs reprises, La Revue des Montres a couvert le sujet le sujet de la contrefaçon de façon conséquente. Tu es parrain de l’association Truetime qui lutte contre la contrefaçon. Pourquoi cet intérêt ?
Cela amène plusieurs réponses. Il est évident d'abord, qu'un magazine spécialisé de référence comme La Revue des Montres s'interésse aussi à la contrefaçon et se doit d’informer ses lecteurs sur ce sujet.
En outre ce combat est aussi celui de la Fondation de la Haute Horlogerie, dont nous soutenons l’action depuis sa création.
Enfin, c’est un devoir moral , l’horlogerie n’a d’intêret qu’au travers de la création et de l’innovation, pas de la copie.
La responsabilité de chaque acteur de l’horlogerie dans ce domaine ?
Il est très difficile de juger, toutefois les moyens légaux que les marques sont aptes a déployer sont principalement passifs, comme des certificats de garantie sous la forme de passeports sophistiqués, ou des systèmes de tags holographiques. C’est un combat assez vain, les contrefacteurs sont assez rapides et réactifs.
Les véritables risques inhérents à cette constante hausse de production du faux...
Il n’y en un vraiment qu’un. Le désintérêt progressif des clients et des consommateurs pour la montre de luxe et la haute horlogerie.